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May 28, 2014

Strombo à Montréal en ce moment, George est cool, branché, détendu, charmant et convivial.

Publié le 28 mai 2014 à 09h09 | Mis à jour à 09h09 | Commenter Commentaire (1)

Le commerce agréable de George...

Depuis 10 ans à CBC, l'animateur George Stroumboulopoulos... (Photo: Ivanoh Demers, La Presse)
Depuis 10 ans à CBC, l'animateur George Stroumboulopoulos a interviewé tout ce qui, sur le plan culturel, musical, politique et sportif, grouille et grenouille dans le star-system mondial.
PHOTO: IVANOH DEMERS, LA PRESSE
L'animateur George Stroumboulopoulos ressemble beaucoup à C2MTL. Comme cet événement de réseautage pour la classe affaires, qui a lieu à Montréal en ce moment, George estcool, branché, détendu, charmant et convivial.
Comme C2MTL, George est de commerce agréable. L'agrément est palpable dès qu'on lui serre la main. Le commerce aussi. Car à 41 ans, George ne perd jamais de vue qu'il a une image à soigner, une carrière à mousser et des intérêts à protéger. Surtout depuis qu'il a mis fin à son talk-show quotidien sur CBC pour se joindre l'automne prochain à l'équipe de Hockey Night in Canada sur CBC et Sports Net.
Désormais, George est dans le gros commerce sportif et, sans doute, dans le salaire à six chiffres. Mais ce qui l'amène à Montréal cette semaine, ce n'est pas le sport, c'est son talent d'intervieweur.
Chaque année, depuis trois ans, C2MTL tient sur sa scène principale des messes collectives en forme de grandes entrevues avec des vedettes du monde de la culture, du design et de la pub, comme Francis Ford Coppola, Richard Branson ou Philippe Starck.
Par le passé, les entrevues n'ont pas toujours été heureuses ni concluantes, notamment parce qu'elles étaient réalisées par des gens qui n'avaient pas de métier ou alors qui étaient intimidés par leurs interlocuteurs.
Cette année, C2MTL a eu la bonne idée de remédier à la situation en invitant George Stroumboulopoulos pour réaliser les entrevues les plus importantes, dont celles avec le cinéaste James Cameron et le Prix Nobel d'économie Muhammad Yunus. Avec Strombo, comme on le surnomme, C2MTL peut difficilement se tromper.
Depuis 10 ans, sur les ondes de CBC, l'animateur a interviewé tout ce qui, sur le plan culturel, musical, politique et sportif, grouille et grenouille dans le star-system mondial. De Sarah Palin à Gary Bettman en passant par Al Gore, Bono, Noam Chomsky, Gore Vidal et Stephen King, peu de célébrités ont refusé de fouler son plateau et tous, en apparence du moins, semblent avoir succombé à son aisance, à sa verve et à son charme.
C'est le même homme que j'ai retrouvé hier sous le toit de l'Arsenal avec sa boucle à l'oreille gauche, sa grosse bague en argent, sesskinny jeans noirs et une barbe qu'il a laissée pousser pour deux raisons: parce que les enregistrements de son talk-show se sont terminés pour de bon en avril et qu'il est parti en moto jusqu'à Los Angeles, où il vit la moitié de l'année.
L'autre raison, c'est la finale de la Coupe Stanley. Strombo est un fana de hockey et un fan fini du Canadien de Montréal. Il est d'ailleurs convaincu que le Canadien va gagner contre les Rangers en sept matchs avant de remporter la Coupe Stanley. Rien de moins.
L'article qui lui est consacré dans Wikipédia fait cinq pages. Mais sous l'onglet «vie personnelle», il n'y a qu'une inscription: fan du Canadien. Il éclate de rire lorsque je lui montre l'article, puis se félicite d'avoir réussi à ne rien laisser filtrer sur sa vie privée.
Je réplique que c'est peut-être tout simplement parce qu'il n'a pas de vie. Il s'empresse de me contredire: «Non seulement j'ai une vie, mais la chose la plus importante pour moi, c'est d'avoir une vie intéressante. Moi, la dernière chose que je veux, c'est de m'emmerder dans la vie. C'est pour ça que j'ai décidé de tirer la plogue sur mon talk-show. Je le faisais depuis 10 ans. J'avais fait le tour du jardin. Je me suis dit que si je continuais, 10 autres années passeraient sans qu'il se passe rien de nouveau. J'étais mûr pour du changement.»
Strombo dit qu'il a commencé à réfléchir à la suite des choses à Noël. Il ne l'avoue pas, mais son passage à CNN l'été passé aurait dû normalement le mener vers une carrière américaine brièvement entamée sur ABC, en 2006.
Mais les cotes d'écoute du talk-show diffusé le vendredi soir sur CNN n'ont jamais dépassé les 200 000 téléspectateurs. Devant ce résultat décevant, CNN n'a pas renouvelé son contrat. Il affirme que c'était ça, l'entente, mais on devine que l'entente aurait pu aussi aller dans le sens contraire s'il avait rallié un plus large auditoire.
Reste que pendant 10 ans, Strombo a offert aux Canadiens une fenêtre ouverte sur le monde et des invités de qualité, au parcours fascinant. Son émission, à la fois intelligente, animée et divertissante, faisait partie de ce que la CBC avait de mieux à offrir. Difficile de ne pas voir son départ comme un signe supplémentaire que rien ne va plus à la télé publique canadienne. Strombo ne cherche pas à minimiser les dégâts.
«C'est vrai que les compressions à la CBC sont importantes. D'ailleurs, si j'avais poursuivi mon talk-show, j'aurais eu moins d'argent pour le faire. J'ai préféré partir alors que le show avait encore les moyens de ses ambitions. Mais, en même temps, je ne quitte pas complètement la CBC puisque j'y ai une émission de radio le dimanche sur Radio 2 et que Hockey Night in Canada sera diffusé sur la CBC tous les samedis soirs.»
Pour ce qui est de partager le micro avec l'inénarrable, voire l'insupportable Don Cherry, Strombo n'a aucun problème. Il a travaillé avec Cherry à ses débuts, à la radio, à 22 ans, et affirme qu'il s'entend bien avec lui, bien qu'il ne partage pas toujours ses opinions.
Pour le reste, Strombo est ravi de passer les prochains jours à Montréal, une ville où il venait faire la fête quand il était ado, une ville aussi où il a de nombreux amis même s'il ne parle pas un traître mot de français. Ses idées politiques à ce sujet sont assez fermées, merci. Les questions d'identité culturelle lui donnent de l'urticaire. Les aspirations souverainistes du Québec l'exaspèrent. Il croit que les querelles politiques ont isolé le Québec et l'ont empêché de s'épanouir davantage.
Je lui demande si un événement de réseautage et de créativité comme C2MTL existe à Toronto. Il me cite le festival Luminato, qui n'a rien à voir. On se quitte en rigolant, mais je me dis que la prochaine fois, je parlerai de hockey ou de n'importe quoi d'autre avec Strombo. Tout sauf de politique.
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Mar 2, 2014

NYT: Toronto’s Ethnic Buffet--All Day Dim Sun




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The Toronto skyline. CreditIan Willms for The New York Times

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When I tell my friends in Toronto how much I love their city, they often say, “Really?” I always assume they imagine I’m just trying to be gracious, or perhaps — with characteristic Canadian modesty — they’re reluctant to acknowledge how easy their city is to love. But they also have a great deal of justifiable civic pride, and a clear sense of why Toronto is such a special and unusual place to live and visit. There’s more to this understated city than many people might realize.
It’s a great walking town, and part of what makes it so much fun to explore is the range and variety of the neighborhoods in which the city takes pride, and which have resisted the homogenization that has occurred throughout so much of New York City — from Yorkville, with its fashionable shops and department stores, to Old Town, where you can find the St. Lawrence Market, an immense covered structure offering a huge selection of foods and crafts, and where, on Saturdays, local farmers sell their produce. Some of the neighborhoods are known for their architectural beauty: the charming Victorian houses along the tree-lined streets of Cabbagetown, originally a working-class Irish enclave; the equally attractive brick mansions and neo-Gothic cottages of the Annex, a district of artists, professors and students who attend the nearby University of Toronto; the brick rowhouses and manicured lawns of Roncesvalles and the mansions of Forest Hill.

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Scenes from the Chinatown neighborhood. CreditIan Willms for The New York Times

But when Toronto natives talk about their neighborhoods, or when I rave on about the areas in which I most like to spend time, we’re more often referring to those places populated by a particular immigrant group, or districts in which very different populations live side by side.